Parti Socialiste : Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant
Tricheries/PS: "on savait" (Royal)
lefigaro.fr - AFP 09/09/2009
"On savait que cela avait triché mais pas avec cette ampleur", a réagi ce matin Ségolène Royal à la publication
d'extraits de "HOLD-UPS, arnaques et trahisons", d'Antonin André et Karim Rissouli (Ed. du Moment). Selon les deux journalistes, "la victoire de Martine Aubry a été fabriquée de toutes pièces"
"Très sincèrement, j'ai ressenti un choc en pensant aux dizaines de milliers de militants qui se sont fait voler leur vote", a commenté Ségolène Royal sur France 2, ajoutant qu'elle allait faire "une déclaration solennelle dans quelques jours".
"Les résultats du Nord sont gelés pour pouvoir être 'ajustés' jusqu'au dernier moment afin d'assurer une avance suffisante à Martine Aubry", racontent les auteurs dans leur ouvrage dont "lepoint.fr" publie des extraits. Et de citer le propos d'un proche de la secrétaire nationale du PS : "On ne prend plus de gants, on bourre les urnes".
Pour Ségolène Royal, "on savait que cela avait triché mais pas avec cette ampleur, ni avec ce système d'organisation". "On ne peut pas laisser passer ça pour les militants qui ont voté, pour l'opinion publique, pour les Français, pour le principe-même de la démocratie, pour la morale en politique", a-t-elle observé.
"Je vous dirai dans quelques jours ce que nous comptons dire ou que nous comptons faire" mais "on ne peut pas passer sous silence ou minimiser ce qui se passe", a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes. "En même temps, je suis consciente de la lassitude des militants et de l'image déplorable que cela donne des dirigeants actuels du PS".
Démocrate de Boos :
Cela me rappelle le bon temps des communistes, qui considéraient que tous les coups étaient permis, puisque, à leur yeux, seule leur cause était juste.
Seulement, là, j’ai franchement du mal à imaginer que la cause de Laurent Fabius et d'autres puisse être juste. Ou alors juste pour garder leur place au sein du PS et se faire réélire par les militants dans leur baronnie.
Ne nous y trompons pas, ces oligarches du PS, qui ont souvent choisi la gauche par ce qu’il n’y avait plus de place à droite, sont des professionnels de la politique. Pas question de se faire virer avec 25 ans d’ancienneté. Si on les licencie ils vont tout faire sauter !
Leur entreprise PS va mal, mais leur place de responsables les rend intouchables. Et comme ils siègent au comité d’établissement ce n’est pas leur poste qui est dégraissé.
C’est l’OS, le militant de base, franchement arrivé, qui s’en va.
Reste que si l’entreprise PS continue à chouchouter ses cadres, elle n’est plus compétitive sur le marché. D’autres grand groupe raflent les parts de marché, comme l’UMP. Une ancienne filiale du PS prend son indépendance les Verts. Les PME NPA, FdG, MPF, CPNT, DlR prospèrent en tentant de grappiller des miettes. Des Start Up, MoDem, NC, s’installent durablement dans la compétition.
Le pire dans cette histoire PS, c’est que les jeunes cadres dynamiques sont obligés, pour attendre des postes à responsabilités, d’appliquer la règle du jeu imposée par les anciens. Résultat ils progressent en fonction de leur assimilation de la culture d’entreprise et pas pour leurs compétences.
Cela se terminera, comme pour les autres entreprises qui refusent de se restructurer à temps, en liquidation. En raison de sa taille, plutôt qu’une liquidation pure, certains actifs seront repris, soit par le base (coopératives ouvrières), soit par des anciens dirigeants (Ségolène S.A.), soit par d’anciens cadres reconvertis (FdG).
Restera l’Amicale des Anciens, Michel R., Lionel J., François H., qui se feront un repas une fois par an, en se rappelant le bon vieux temps. Dis Michel, tu te souviens d’Edith C., qu’est ce qu’on lui en a fait baver. Et Pierre B., un brave type, dommage qu’il n’ait pas compris les combines…
Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant (Où ils font un désert, ils disent qu'ils ont donné la paix)
lefigaro.fr - AFP 09/09/2009
"On savait que cela avait triché mais pas avec cette ampleur", a réagi ce matin Ségolène Royal à la publication
d'extraits de "HOLD-UPS, arnaques et trahisons", d'Antonin André et Karim Rissouli (Ed. du Moment). Selon les deux journalistes, "la victoire de Martine Aubry a été fabriquée de toutes pièces""Très sincèrement, j'ai ressenti un choc en pensant aux dizaines de milliers de militants qui se sont fait voler leur vote", a commenté Ségolène Royal sur France 2, ajoutant qu'elle allait faire "une déclaration solennelle dans quelques jours".
"Les résultats du Nord sont gelés pour pouvoir être 'ajustés' jusqu'au dernier moment afin d'assurer une avance suffisante à Martine Aubry", racontent les auteurs dans leur ouvrage dont "lepoint.fr" publie des extraits. Et de citer le propos d'un proche de la secrétaire nationale du PS : "On ne prend plus de gants, on bourre les urnes".
Pour Ségolène Royal, "on savait que cela avait triché mais pas avec cette ampleur, ni avec ce système d'organisation". "On ne peut pas laisser passer ça pour les militants qui ont voté, pour l'opinion publique, pour les Français, pour le principe-même de la démocratie, pour la morale en politique", a-t-elle observé.
"Je vous dirai dans quelques jours ce que nous comptons dire ou que nous comptons faire" mais "on ne peut pas passer sous silence ou minimiser ce qui se passe", a ajouté la présidente de la région Poitou-Charentes. "En même temps, je suis consciente de la lassitude des militants et de l'image déplorable que cela donne des dirigeants actuels du PS".
Démocrate de Boos :
Cela me rappelle le bon temps des communistes, qui considéraient que tous les coups étaient permis, puisque, à leur yeux, seule leur cause était juste.
Seulement, là, j’ai franchement du mal à imaginer que la cause de Laurent Fabius et d'autres puisse être juste. Ou alors juste pour garder leur place au sein du PS et se faire réélire par les militants dans leur baronnie.
Ne nous y trompons pas, ces oligarches du PS, qui ont souvent choisi la gauche par ce qu’il n’y avait plus de place à droite, sont des professionnels de la politique. Pas question de se faire virer avec 25 ans d’ancienneté. Si on les licencie ils vont tout faire sauter !
Leur entreprise PS va mal, mais leur place de responsables les rend intouchables. Et comme ils siègent au comité d’établissement ce n’est pas leur poste qui est dégraissé.
C’est l’OS, le militant de base, franchement arrivé, qui s’en va.
Reste que si l’entreprise PS continue à chouchouter ses cadres, elle n’est plus compétitive sur le marché. D’autres grand groupe raflent les parts de marché, comme l’UMP. Une ancienne filiale du PS prend son indépendance les Verts. Les PME NPA, FdG, MPF, CPNT, DlR prospèrent en tentant de grappiller des miettes. Des Start Up, MoDem, NC, s’installent durablement dans la compétition.
Le pire dans cette histoire PS, c’est que les jeunes cadres dynamiques sont obligés, pour attendre des postes à responsabilités, d’appliquer la règle du jeu imposée par les anciens. Résultat ils progressent en fonction de leur assimilation de la culture d’entreprise et pas pour leurs compétences.
Cela se terminera, comme pour les autres entreprises qui refusent de se restructurer à temps, en liquidation. En raison de sa taille, plutôt qu’une liquidation pure, certains actifs seront repris, soit par le base (coopératives ouvrières), soit par des anciens dirigeants (Ségolène S.A.), soit par d’anciens cadres reconvertis (FdG).
Restera l’Amicale des Anciens, Michel R., Lionel J., François H., qui se feront un repas une fois par an, en se rappelant le bon vieux temps. Dis Michel, tu te souviens d’Edith C., qu’est ce qu’on lui en a fait baver. Et Pierre B., un brave type, dommage qu’il n’ait pas compris les combines…
Ubi solitudinem faciunt, pacem appellant (Où ils font un désert, ils disent qu'ils ont donné la paix)